Compte-rendu du match du 26 mai 2018 contre les Potos (Le derby du Polygone)
Avertissement!: Dans le cadre de notre charte éthique sur le respect de la vie privée des joueurs, ce compte rendu est certifié sans allusion ou référence à de la pornographie zoophile.
C’est qui les plus beaux ???
(ça sent la fin de saison tout de même)
Intro :
Aaaaaaaaaaaaah la rivalité historique! Le Derby du Polygones (joué à Pershing), avec en fil rouge la quête permanente de la fierté et la satisfaction d’être avant tout moins mauvais que les branques qui s’entraînent à côté! Bref le match qu’il ne faut pas louper, et surtout ne pas se louper.
Contexte:
Avec 12 matchs sans défaites (dont 11 victoires) les Rubygnoles abordent cette rencontre relativement sereinement, sûrs de leur force collective et bien plus encore que chaque match, chaque victoire, les rapproche un peu plus du Grand Soir, d’un nouvel ordre mondial, où Tienav deviendrait enfin l’unique reproducteur homologué, Iannis l’idéologue d’un nouveau régime à la tête duquel Rolland “le Grand Commandeur de Garches” dirigerait à la destinée de l’univers en despote éclairé.
Quel plaisir de sentir que tant que nous serons unis, notre effectif nous permettra de surmonter tous les obstacles et de vaincre tous nos adversaires.
Avant match :
Autant vous dire qu’après être entré dans le vestiaire et avoir constaté que nous étions que 4 Roustons, je me suis soudain rappelé que malheureusement toutes les séries sont faites pour s’arrêter. D’autant plus que dehors une vingtaine de Potos attendent.
Ils sont robustes, affutés et ont les jambes galbées. D’ailleurs j’ai mis du temps avant de reconnaître Vito chez nos adversaires. Le gars a dû choper le ver solitaire ou quelque chose dans le genre, parce qu’il a perdu 25 kilos. Il a l’air tout triste!
Fort heureusement plusieurs joueurs du XV du Clap arrivent bientôt pour nous prêter main-forte. Ils sont jeunes et enthousiastes à l’idée de jouer. Finalement de l’envie, c’est tout ce qu’on demande.
A quelques minutes de commencer le match nous sommes 18 je crois. Ce qui est indéniablement mieux que 4, mais un peu léger pour un match de cette importance.
Nous sommes clairement moins lourd que nos adversaires du jour, du coup on va essayer de jouer sur la mobilité. Mais la motivation est là. Tellement, que sur un dernier exercice Alex met un coup à Fabrice en déblayant. Je vous dresse ici le verbatim de la discussion qui s’ensuivit, afin que les générations futures puissent un jour porter cet évènement au cinéma :
-”Qui c’est le con qui m’a mis le genou dans la gueule?”
-”C’est moi”
-”Ben fais gaffe”
-”Fallait bien que je déblaie ils allaient prendre le ballon”
-”Oui enfin là ça fait mal”
-”Tu as un joli oeuf de pigeon sur le front. Tu veux un bisou magique?”
(Il s’agit d’une libre adaptation)
L’équipe :
Du coup voici les personnes présentes :
– Avant : JP-Alex-Rolland-François-Fabrice-Un Sud Af que je ne connais pas- 2 gars du XV du Claps,
– Arrière : Blondasse-Gluft-Zapata-Johann- Jésus – 4 gars du XV du Clap-Louis.
Pour le bonheur de tous Christian des Potos arbitrera la rencontre. On dira trop rien sur sa performance, parce que déjà c’est toujours chiant d’arbitrer au lieu de jouer, et que même si on est pas toujours d’accord, les deux équipes étaient arbitrées de la même façon.
Le Match:
Dès le coup d’envoi, on investit leur camp. C’est simple on a joué tout le premier ¼ temps dans leur moitié de terrain. Cependant, malgré la pression permanente, pas moyen de marquer. Dans le second ¼ temps les Potos reprennent du poil de la bête et après avoir transpercé plusieurs fois notre ligne de défense (ils avaient quelques jeunes avec des appuis de fou) ils parviennent à marquer à quelques minutes de la fin de la mi-temps. La pression était assez forte, et à ce moment on se dit plutôt qu’on ferait bien de se ressaisir pour ne pas prendre une valise. Pour autant, sur la dernière action avant la pause, nos ¾ récupèrent un ballon dans nos 22 sur un coup de pied mal dosé, et contre attaquent. Qu’est-ce qu’ils vont vite, et surtout qu’est-ce qu’ils sont loin!! Un des petits jeunes se fait rattraper à quelques mètres de la ligne d’en-but. A ce moment là j’en viens presque à espérer qu’ils auraient la décence de faire un en avant ou une faute bien dégueulasse, parce que je suis pas loin du banc de touche, et que j’ai pas envie de faire l’aller-retour. Après de très belles courses sans accroc l’action devient plus confuse. Fort heureusement Jésus est arrivé pour aplatir dans l’en-but.
Prend ça dans ta gueule Iannis !!
(C’est pas Jéhova qui aurait fait ça, surtout un samedi matin)
1-1 à la mi-temps: à ce moment là on se dit qu’on a de la chance et qu’on n’est pas passés loin de la correctionnelle.
A la reprise on reprend le contrôle du ballon sans parvenir à revenir dans leur camp. Du coup on se sauve plusieurs fois en bloquant le ballon à quelques mètres de notre ligne. Ça pilonne dur car c’est motivé en face, mais ça tient avec fierté. La pause arrive bientôt et on a une dernière touche à jouer sur la ligne médiane. On la gagne, parce que Fabrice n’est pas seulement un mec à la coupe de cheveux impeccable en toute circonstance. Non lui et son oeuf de pigeon moissonnent tout ce qui passe dans les alignements, du coup on récupère. Le ballon est dans les mains de notre ligne d’arrière qui a concocté une combinaison de derrière les fagots. Une triple sautée, redoublée avec renversement dans le fermé après que l’ailier interposé ait croisé. Bref le ballon est tombé après la première passe, et après récupération des Potos ça finit derrière les poteaux. (Vous l’aviez pas vu venir celle là hein? Je la note pour mon spectacle.)
Bref à la fin de ce ¼ temps et ben force est de constater qu’on est mené, et qu’on voit pas trop comment on va faire. Pourtant le discours de Môme est clair. On n’a pas trop le choix. Il va falloir gagner le match et pour ce faire, on n’aura que nos couilles à proposer. Ce qui signifie principalement qu’on arrête de jouer aux danseuses et qu’on leur rentre dedans en leur envoyant tout ce qu’on a. Du coup évidemment on fait passer Gluft, Blondasse et Zapata devant, bref tout ce qui ressemble de près ou de loin à un désosseur Moldave en manque de Crack.
Cinq minutes plus tard, on se retrouve dans leur 22 à force de leur rentrer dedans. On leur rend au bas mot 145 kilos par gonze, mais on progresse de 5 mètres à chaque percussion. Une fois le rythme imposé, Zapata parvient à percer la ligne, et s’envole vers l’essai. Il est rattrapé à 5 mètres de la ligne par un plaquage dangereux (en football américain on appelle ça un Horse Collar Tackle et en Aikido un Iruminage) Johann récupère le ballon et aplatit en coin.
Doublé de Jo !!!
(Qui a bien fait d’arrèter la chanson)
Oh putain ça fait du bien! On repart dans leur camp dès le coup d’envoi et on les concentre d’un côté. Encore une fois après un excellent travail de nos avants, on écarte logiquement pour permettre à Johann d’inscrire un doublé.
Il reste 5 minutes et on est occis, mais on a la ferme intention de garder le score. Finalement 30 secondes après, le match sera arrêté suite à un KO d’un Poto. Faut dire qu’il s’est pris Gluft et Blondasse dans sa mouille.
Bilan :
Une victoire 3-2 des Rubygnoles qui fait très plaisir. Déjà parce-que c’est la 13ème et ensuite parce que ce sont les Potos. C’est comme avec les ex. On peut plus les supporter, mais c’est toujours aussi bon.
Homme du match:
Difficile de ne pas nommer Johann, car sans les deux essais qu’il marque et ben on aurait deux essais en moins (à la louche hein? C’est pas une science exacte!). Cependant mention spéciale à Fred qui en jouant sur une patte a réussi à être décisif comme souvent!
Merci à tous les copains!
The Flying Scotsman (déguisée en Sud-Africaine
Merci à tous l’équipe pour me laisser entrée dans le match!! C’était génial