Compte-rendu du match du 29 janvier 2022 contre les Potos
Intro :
Une branlée pareille ça mérite quand même un compte-rendu, obligé.
Donc je vous l’annonce dès maintenant que vous vous fatiguiez pas à lire tout le reste de l’article (qui risque d’être assez pénible) : On a perdu (jusque-là rien d’extraordinaire) contre les Potos (là déjà ça commence à faire chier) et en plus on est fanny (je sais c’est dur).
A noter que pas une seule photo n’a été prise au cours de la matinée, ni par les Potos (trop con pour savoir se servir d’un appareil), ni par nous (Volonté d’oublier ? Trop abasourdi par la défaite ? Vidé de notre fantastique sens artistique ?), bref comme un symbole ce sera un CR sans image (à part peut-être des photos de Iannis dans son canapé).
Pour l’éternité et à jamais je vais quand même citer un à un les valeureux Rubygnoles qui se sont fait allégrement marcher dessus pendant 80 longues minutes ce matin-là :
- Mark, Dark-Sly , Dam
- François, Quentin, Fab
- Pierre, Nouille, Alexandre Latapie, Roland
- Mowglie, Gluft
- Zapata, Lucas,
- JC-le jeune, Branchouille, Stephane
- Le Tchou-tchou Mexicain
Dans la colonne des points positifs (vous savez la colonne qui est quasiment déserte à droite ?) on notera la présence de trois joueurs tout droit issu de la filière d’excellence de recrutement Rugbygnoles (méthode basée sur la règles des trois C : on recrute dans les Cafés, les Caniveaux et les Cellules de dégrisement) : Pierre, JC-Le jeune et Stéphane pour sa toute première apparition.
Le match : Il ne faudrait jamais quitter le Polygone
Je crois bien que c’est la première fois que ça m’arrive. Pas d’être fanny, ni de perdre, ni de jouer contre les Potos mais les trois à la fois. Non c’est vrai, perdre devant des adversaires que l’on respecte c’est déjà pénible, mais là ….
Rien, rien, on n’a rien pu faire. On a été pris partout, on s’est fait piquer tous nos ballons et dès qu’en face ça ouvrait on prenait la marée (et encore la marée en principe c’est que deux fois par jour).
Mais aussi qu’est-ce qu’il nous a pris d’aller jouer à la Halle Carpentier, que diable somme nous aller faire dans cette galère.
En jouant au Polygone, il y a une sélection naturelle. Là-bas foin de jeune, ni de mercenaire disponible, aucun joueur d’appoint dans les environs. Seuls les vieux briscards, les gueules cassées, les genoux cagneux, les historiques Potos et Rubygnoles acceptent de jouer sur les cailloux affutés du Poly.
On le sait, un match au Poly c’est l’assurance d’un match à 12 contre 13 avec au moins deux joueurs goitreux et un avec un pied bot dans chaque équipe. Notre truc à nous c’est la cour des miracles, la foire aux monstres, la course aux éclopés, the Walking-dead rugby championship, le tournois des 6 nations des soins palliatifs.
Parce que au risque de passer pour un mauvais perdant, aigri et de mauvaise foi (une bien vilaine personne en résumé, un peu comme Sly par exemple) les Potos faut pas qu’ils fassent les malins, sous leur forme réduite je suis sûr qu’ils valent pas mieux que nous. Sur les au moins 25 joueurs qu’ils étaient samedi sur le bord du terrain, ils n’étaient pas plus de 8 vraiment vraiment Potos (voilà ça y est, c’est fait, je suis définitivement un mauvais perdant, aigri et de mauvaise foi). Alors ok parmi les compléments des Potos y avait aussi quelques grabataires et un sosie du père noël, ça pourquoi pas, mais y avait surtout du jeune avec des appuis et de la vitesse qui nous ont mis la misère.
Bref je vais pas vous dire qu’on a gagné, ça serait un peu exagéré, ni qu’on a fait un super match, non ce que je dit c’est qu’au vu des circonstances du match on ne peut pas vraiment tirer de conclusion définitive sur la valeur relative entre les deux équipes.
Voilà, c’est tout, match nul quoi (sauf qu’en face ils sont repartis du stade en trottinant et nous en chaise roulante).
Le match vu par Zapata : Quatre pintes, une branlée
Cédant à l’amicale pression de notre trésorier, je vous remets le CR de Zapata qui dit un peu la même chose que moi (mais en moins bien forcément) :
« Alors voilà
Nous étions 17 gnoles dans un samedi de grisaille.
Le traquenard on l’avait vu venir et il était bien là version XXL
30 mecs en face
9 potos, 3, 4 globe-trotter et une cohorte de jeunes mecs.
En soit on s’en fout. Alors on y va et on se fait tailler.
Une entame merdeuse et puis quand les gnoles deviennent plus compacts, sangs neufs et nouveaux assauts des faux potos.
Ça craque et ça tombe ; grenouille, branchouille, Lucas, Gluft…
Et toutes les 20’ de nouveaux joueurs frais en face.
La deuxième mi-temps est plus stable, on tient, on bataille, plaque, chacun à sa tâche, gueule fermée mais les fakepotos jouent vite, bien et percent.
Je vous passe le résultat que j’ignore… je conclus juste que
1. Entraînement
2. Recrutement
3. Ne plus jamais se faire baiser par les potos qui nous ont bien niqué avec ce match halle Carpentier
4. Nous sommes restés vaillants et cela jusqu’à devant nos pintes »
Le top 5 des blessures :
Plutôt que compter les essais, aujourd’hui le TOP 5 des meilleurs blessures Rubygnoles sur ce match :
- En cinquième position : La blessure de Grenouille à la tête qui lui vaudra tout de même une série de points aux urgences. Il n’est que cinquième car la blessure concerne une partie du corps notoirement déjà fragile chez lui et dont il se sert assez peu,
- En quatrième position : On trouve Gluft avec son entorse du pied. Blessure tout à fait honorable pour un trois quart cependant il triche un peu puisqu’il était déjà blessé avant le match,
- A la troisième place : Le périnée de Lucas (ah on me dit qu’il y a peut-être une petite erreur de frappe, ce serait le péroné en fait, désolé),
- En seconde position : Dam (que l’on oublie tout le temps j’ai l’impression) qui souffre atrocement d’une horrible blessure à la jambe (celle-ci a été arraché sous le choc et projeté à plusieurs de mètre de là, mais bien sûr tout le monde s’en fout, par contre pour se moquer y a du monde ça oui),
- En première position, sans surprise, le spécialiste de la discipline : Branchouille, notre professeur en médecine autodidacte qui effectue ses recherches sur son propre corps, morceau par morceau. Aujourd’hui il nous a refait un grand classique que l’on adore : l’externalisation de son épaule gauche.
Voilà c’est fini, à bientôt les aminches … mais pas trop vite, faut laisser le temps de se rétablir.