Compte rendu du match du 14 avril 2018 contre les Old Coyotes
Intro : Encore un match ? Fouyouyou, quel rythme infernal, on va y laisser la santé ma parole…
Contexte : Match de poule contre l’équipe des Old Coyotes à Pershing. Ouais, parce qu’on s’est fait virer du polygone, sous prétexte qu’ils veulent tout casser pour construire un spa quatre étoiles en vue des jeux olympiques soi-disant. Bref du coup on joue à Pershing, mais c’est super, c’est mieux Pershing, le terrain, les vestiaires, ça pue la pisse pareil, nickel.
Les équipes :
Les Old Coyotes : Un vraie équipe folklo comme je les aime. D’abord ils arrivent à la bourre, au compte-gouttes, ils mettent deux plombes à se changer, en guise d’échauffement ils travaillent des combis en touche qu’ils ne tenteront pas pendant le match, à trente seconde du coup d’envoi ils sont encore quatorze, le quinzième arrive en courant avec son café et ses tartines à la main.
Et puis y a de tout là-dedans : du grand, du petit, du gros, du gras, du qui-sait-jouer-mais qui-a-plus-envie-de-courir, du qui-courre-partout-mais-y sait-pas-pourquoi. Des vrais, des purs, quoi, nous en insouciants.
Ceci dit ils ont du rugby, ils savent jouer les bougres, du métier devant, des pattes derrières, un grand rouquin pour faire irlandais, un pilier frisé avec des bonnes joues-joues pour faire gallois, deux très bon plaqueurs avec leur numéro 10 blondinet et leur jeune-grand troisième ligne.
Nous : Malheureusement pour les Old Coyotes, en face d’eux il y avait l’armada Rubygnoles qu’on ne présente plus, l’équipe de destruction massive, le tapis de bombes, avec sa profondeur de banc phénoménale (2 remplaçants) :
- En surpoids : Roland, François, Ménestrel, Rod, Jean-Marie, les deux potes à Riton Charles et Romain, Fab, Dam et ce pauv’ Grenouille,
- Les rach’toques : Pierre, Montagne, Tom, Gluft, Octo, Loïc le troisième pote de Riton, Riton et Dam3,
- Branchouille en supporter et aux oranges,
La météo : (Le moment que je préfère du CR) il me semble que ça pleuviotait doucement. Il ne faisait pas trop froid mais on n’avait pas chaud-chaud non plus, voilà (débrouillez-vous avec ça).
Le match : Trois fois vingt minutes avec un dernier quart temps en option au cas où.
Avant le match on a eu droit à un Hakka très sympa des Old Coyotes. C’est vraiment une bonne idée cette petite danse avant le match, je suis trop dégouté qu’on n’y ait pas pensé avant eux mais si on leur pique l’idée maintenant ça va se voir.
Round 1 :
Avec les Old Coyotes c’est simple : pas de ruck gratuit. A chaque il fallait y mettre quelque chose, le disputer, un peu, beaucoup, faut doser mais aucun n’a été donné, et comme nous on n’a pas mis les ingrédients qu’il fallait ben du coup dans ce premier round on n’a pas beaucoup eu le ballon.
Et dès qu’on l’avait on faisait une connerie. On n’arrivait pas à enchainer deux temps de jeu correct.
Bien sûr ça nous a pas empêché de marquer : sur un coup de pied complétement improbable, inapproprié, sur le reculoir, en cloche, trop moche, Fabrice lobe toute l’équipe adverse et sert Dam3 lancé pleine bourre (il est toujours pleine bourre) qui va marquer contre le cour du jeu.
Mais il existe une justice (même si j’y crois pas trop sinon mon Ex serait human-Bomb en Syrie) sur notre seul temps un peu fort et notre seule action presque construite on se fait intercepter et on prend un essai en contre de 65 mètres.
1-1 à la fin des premières vingt-minutes.
Mi-temps : Remontage de bretelles. Parfois (et même souvent) je trouve qu’on parle pour ne rien dire à la mi-temps mais là ça n’a pas était le cas.
Round 2 : BANZZZAAAAÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏÏ !!!!!!
C’est bon on n’a compris, quand faut y aller, faut y aller. Bim bam boum on arrive par paquet trois en planche dans tous les regroupements, nettoyage des rucks à secs, multiplication des petits tas au ras, combat, plaquage, grattage. En face ils ont fini par trouver ça lassant, légèrement répétitif comme stratégie, ça manquait un peu de fantaisie à leur goût.
Pas au notre, on leur colle quatre essais en vingt minutes : d’avant par Jean-Marie et Charles, de trois quarts par Dam3 again et de fouine au ras par Tom.
Sur un de leur rare ballon, les Old Coyotes réagissent et nous marquent un bel essai de trois quarts.
5-2 à la fin du second round.
Mi-temps : Pour tout dire elle s’est mieux passée que la précédente, les discours ont été plus cool, le ton plus mesuré.
Round 3 :
Début catastrophique des Old Coyotes qui prennent quasiment deux essais coup sur coup sur leurs engagements par Dam3 encore et par Pierre enfin.
Ensuite les débats s’équilibrent. C’est toujours pareil les fins de match, la fatigue aidant les défenses se neutralisent. Les Old Coyotes vont quand même marquer un dernier essai encore sur interception.
Score finale : 7-3, victoire des Rubygnoles !!!
Après match :
Un peu de confusion au moment de faire les différentes haies d’honneur du coup chaque équipe a dû en faire au moins trois chacune et puis … et puis c’est tout. On n’avait pas prévu l’apéro, on manque de repère à Pershing, bref on s’est raté, pas top la réception.
On s’est retrouvé à quelques-uns à l’annexe pour casser la croute et boire une bière, tout de même.
Blessure à la con Of the match : Pour notre pauv’ pauv’ pauv’ Grenouille !! Mais quel grand bêta aussi. C’est la dernière action du match, on est à dix mètres de la ligne d’en-but adverse, pénalité pour nous, on mène de quatre essais d’avance, tout le monde a déjà la tête à comment on va s’organiser pour la haie d’honneur…. et là cette pauv’cruche de Grenouille réclame à grand crie qu’on la joue à la main. Il obtient gain de cause, prend le ballon, s’élance, fonce, percute et ….crack…le genou. Pauv’ pauv’ pauv’ Grenouille…mais quel bêta….
Phantom Of the match : Pour Riton qui tout le long du match nous a fait que des moitiés d’actions. Est-ce la présence de Dam3 à ses côtés ou la venue de ses trois amis qui l’ont mis mal à l’aise ? Mais il a fait preuve d’une étonnante timidité, il n’osait pas trop, il hésitait, j’y vais, j’y vais pas et une trop grande réflexion (même une petite) colle difficilement à son style de jeu qui est plutôt, comment dire, instinctif, limite retour à l’état sauvage. Du coup il ne prenait que des demis trous, faisait que des demies percées, des demies passes à l’arbitre de touche, des demis plaquages, des demies ablations rotuliennes… Pauv’ Riton.
Bisous les aminchs,