Compte-rendu de la tournée 2018 à Thonon les bains

Compte-rendu de la tournée 2018 à Thonon les bains

Intro :

Suite à la fantastique tournée de Tiennav l’année dernière en Calvatie, c’est au tour de Tom, notre redoutable et valeureux capitaine de s’y coller cette année en organisant une non moins fantastique tournée à la montagne !
Vous aimez l’aventure, le suspense, les voyages en bus et pas trop l’érotisme ? Parfait vous êtes au bon endroit, suivez le guide.

Un Lieu : Thonon

La tournée avait donc lieu à Thonon. Thonon, Thonon… un nom qui fait rêver, Thonon… tu t’es encore chopé un Thon ? Non !    Aaaah….haut lieu de ….heu…ben haut lieu tout court, c’est haut et c’est un lieu. On n’a pas vraiment visité non plus, pas forcément par manque de temps, c’est surtout qu’il n’y a rien à visiter. C’est curieux comme c’est calme Thonon. Pas de bruit. Même à l’hôtel qui était pourtant à côté de la voie ferré, on n’a pas entendu passer le moindre train. La grève peut-être ou alors y a même plus de train qui passe dans le coin … voilà, Thonon c’est bien mais c’est surtout calme.

Un objectif : Sauvez la planète malgré la peste rouge

Une tournée résolument écoresponsable : on voyage en train et une fois sur place on fait tout à pinces. Vive la montagne, vive la nature, vive le Genepi et à bas le Calva !
Ouiiiii bien sûr mais ça c’était sans compter ces pédés rouges de la SNCF (© Alex) ! Ces collectivistes dépravés de cheminots (© Re-Alex) ! Ces enculés de bordel de merde de petites frappes trotskistes (@ Re-re-Alex) mais je vous emmerde tous et j’y monte avec mon Audit V8 Turbo Diesel spécial particules fines dans votre connerie de bled pourri plein de feignasses dégénérées abreuvées par le RSA, encouragées à la paresse, la dépravation, la sodomie par une politique sociale laxiste (© Re-re-re et fin Alex).

It’s good to be the king

Pas de train donc mais en remplacement deux minibus pour nous amener à bon port et plomber définitivement notre bilan carbone. Ceci dit une fois sur place heureusement qu’on les avait ces minibus, sinon on était cuit et recuit. Le moindre déplacement là-bas c’est deux heures de marche minimum et dix milles mètres de dénivelé. Je sais pas comment on aurait fait sans eux.

Le bus de Ken loach

Une boite : Le must

Donc après 6 heures de bus à bouffer des chips et des M&M’S et à écouter un récital de chants du monde par Iannis, on arrive le vendredi soir à Thonon où on retrouve, passablement aviné Alex et Blondasse, et un Tom pas très détendu à la perspective d’avoir à encadrer pendant 48h un groupe de débiles mentaux irresponsables.
Après avoir pris possession de nos chambres (plus une grotte), on est parti à pied (enfin en bus) à la boite du coin « le Must ».

La chambre maudiiiiite !!!

« Le Must », oui alors que dire, d’abord le nom de la boite, soit le gars qui l’a appelé comme ça avait beaucoup d’humour soit il ne parle pas un mot d’Anglais.
Parking désert dans un no man’s land inquiétant, bâtiment à l’architecture typique des plages Normandes des années 40, videur inutilement tatillon, déco intérieur de fête foraine, lumière tamisée pour cacher la misère, musique libre de droit. J’adooore la province.
On est en plein Cargo Culte. Deux lampions, une sono et zou les mecs du coin ils s’imaginent avoir recréé Las Vegas et que Céline Dion va débarquer. Le patron aurait construit une tour de contrôle il aurait eu plus de chance de voir atterrir des avions sur son parking que d’avoir de l’ambiance dans son rade.
Particularité des boites de la région : la salle réservée au plus de vingt-huit ans. Pourquoi 28 ? Mystère. Soit parce que dans le coin à 28 ans t’es déjà vieux (grâce à l’effet cumulé de l’alcool et de l’ennui), soit au contraire c’est uniquement à partir de 28 ans que tu es considéré comme majeur. Avant 28 ans les gars de là-bas n’ont pas le cerveau suffisamment formé (problème d’oxygénation à la naissance) pour se rappeler les quatre chiffres de leur code de carte bleue (ce qui différencie l’adulte de l’enfant dans notre si belle société).


Moins de 28 ans ?

Heureusement il nous reste l’alcool. Dix minutes (, trois points de suture pour Alex) et quelques bouteilles plus tard et tout était devenu merveilleuuuuuux ! J’adore la déco, les gens sont sympa, la musique d’enfer, même Fred avait l’air de savoir danser. Waouuuuu ! Je kife trop la savoooooie !
Et puis cet accent qu’ils ont ! C’est si chantant, si inattendu. Et la syntaxe de leur phrase est si rafraichissante ! Vraiment je les adore ces dégénérés.

Laaaa Fille du bédouiiiiiinnnnn !!!!

Tout est résumé par Manse : « Elle est super c’teu boate, on se croirait à Dunkerque ! ». Et oui il y avait un peu de ça, un côté « Dernier pub avant la fin du monde », « Comptoir aux marches de l’empire », « Coup de foudre au camping », « Dieu seul me voit »…. bon … n’empêche que même là-bas j’ai pas réussi à choper, je dois avoir un côté trop intellectuel qui effraie les nanas (surtout les mignonnes).
Malheureusement même en province les boîtes finissent par fermer, il a bien fallu rentrer.

 

Un match : Le match

Le problème de quand tu sors le vendredi c’est que t’as mal à la tête le samedi et samedi y a match…

Ce panoramique me remplit joie.

Un stade : Ben celui de Thonon pardi

Beau stade, vraiment, belle pelouse, gradin, club house … la classe. A part nos vestiaires et les chiottes à la turc, rien à redire.
Comme on était un peu en avance on s’est repris quelques bières, on a regardé le match de Rugby Féminin qui se jouait avant le nôtre, on a discuté avec nos hôtes. J’ai croisé notre futur arbitre qui m’a dit qu’il était du genre « tatillon » (comme le videur du Must). Après coup je me demande s’il sait vraiment ce que ça veut dire, s’il n’a pas confondu avec autre chose …. papillon….couillon ?
L’heure tourne, inexorablement et bientôt arrive le moment …du match !!!

Des équipes :

L’équipe adverse :
Du gros, du gras, du costaud, à part leur jeune troisième ligne black, c’était une vraie équipe de vétérans : massive et …massive, en fait c’était leur seule caractéristique notable, ils étaient massifs.


L’équipe d’en face (Allégorie)

Les Rubygnoles :
Chez nous y avait :

  • Devant : Rod, moi, Manse, Fran-fran, Alex, Tiennav, Léandre, Fab, un peu Iannis de temps en temps et Pipo en guest-star,
  • A la charnière : Tom (Capitaine) of course à la mêlé et Blondasse en 10
  • Derrière : Gluft, Fred, Riton, Luc&Jérome, Branchouille, Montagne, Môme, Antoine De Extravaganza, et Iannis quand il n’était pas devant,
  • Supporter : Jean-Marie, Momette, Alice, Martin et ses filles,
Incroyable !!!
Y avait une feuille de match !!?

Coup d’envoi

Je sais plus exactement ce qu’il s’est passé. Je crois que les Barbars Riants nous ont fait une sorte de danse ou de chanson de bienvenue, du coup pour leur rendre la politesse on a voulu leur faire un gag sur le coup d’envoi. Sur leur coup de pied d’engagement on s’est tous jeté en arrière pour se rouler sur le dos.
Le bide…..
Ils ne s’en sont même pas rendu compte de notre truc. Parce qu’en fait comme ils n’étaient pas content de leur coup d’envoi, ils ont commencé à s’engueuler entre eux sans faire attention à ce qu’on faisait, pfff … je crois que c’est quand on ne le fait pas exprès qu’on est les plus drôles.

Second coup d’envoi. Toujours pas terrible, mais là on récupère le ballon, on l’écarte en trois passes pour l’aile de Luc&Jérome (The Brain) qui va marquer le premier essai de la partie.
le match peut commencer.

The third zone

En fait je devrais dire : les matchs peuvent commencer. Il y en a eu deux : celui pour de vrai avec les joueurs et celui qui se déroulait en parallèle dans la tête à Tiennav.
A voir comment il se débattait dans le vide, courait en tous sens et se criait dessus pour se motiver, ça avait l’air d’être un sacré bordel son match.
Alors bien sûr parfois il y a bien eu quelques interférences avec la réalité qu’il a fallu expliquer assez longuement à l’adversaire et à l’arbitre : oui on sait il rentre la tête la première dans un ruck qui est fini depuis 15 minutes, il plaque des joueurs qui n’ont pas le ballon, il plaque même des spectateurs, c’est vrai mais mettez-vous à sa place aussi, perché comme il est il doit voir des serpents et des lézards partout, dans son état le stade c’est Jurassik Parc, avouez que c’est sûrement hyper flippant, on peut comprendre qu’il soit stressé. Nous on le sortirait bien mais c’est quand même sur le terrain qu’il est le moins dangereux vous savez, franchement pour le bien du reste de la ville c’est peut être mieux de pas lui mettre de carton …

Impression très générale sur le premier tiers temps

Je vais être franc, j’ai un souvenir très très flou de ce premier tiers-temps. Me revient juste à l’esprit quelques impressions désagréables. L’impression d’en prendre plein la gueule, de me faire défoncer en mêlé et de me faire siffler par l’arbitre dès que par instinct de survie je tentais timidement de me rebeller.
Le plus insupportable je crois c’était la volonté pédagogique de l’arbitre qui chaque fois tentait d’expliquer ses interventions : « Bon ben là Jean-Claude garde le ballon au sol, c’est vrai mais je ne peux tout de même pas sanctionner un mec que je connais depuis l’école primaire, franchement ça se fait pas, donc pénalité contre vous pour grattage intempestif et malséant, contraire aux us et coutumes locales sur sympathique joueur inoffensif en position fœtale. A 15 mètres !

  • C’est pas 10 m d’habitude ?
  • Pour vous ce sera 15, selon l’encyclique d’Arnold De Savoie : Tout Parisien surpris sur les miennes terres à faire action de dérobage de ballon sur un copain d’enfance se verra repoussé vertement de 8 palmes et deux pouces (ce qui fait approximativement 14,96 m, je vous l’arrondis à 15). »

A un moment j’ai eu comme un voile noir devant les yeux. J’ai suivi une lumière et au bout du tunnel y avait Iannis habillé en rabbin. Il m’a regardé d’un air triste et légèrement agacé avant de me dire : » Putain Damien ! Baisse-toi sur tes placages bordel ! ». Je me suis réveillé, c’était la mi-temps.
Sinon pendant ce temps-là nos trois quart ont marqués un second essai, toujours par Luccio (notre Stephen Hawkins à nous) et les Babars en marquent aussi un à la faveur d’une ancienne loi orale qui stipule que tout écran, s’il est effectué avec force grâce et civilité, ne peut être considéré comme fautif et ne peut prêter flanc à sanction (qu’on se le dise et répète).

2-1 (peut-être) pour les Rubygnoles à la première pause.

Discours mi-temps :

Alors là à la mi-temps tout le monde a fermé sa cramouille. Avec ce qu’on c’était ramassé pendant 20 minutes personne n’avait le cœur à déclamer une profession de foi ou nous lire son dernier poème. Là y a que les durs qui ont parlés, les chefs, les tatoués, ceux qui en ont dans le bulbe et dans le caleçon. Terminé les danseuses, adieu les émotives, au placard les adeptes de la périphrase, on fait dans le tranchant, efficace, sa découpe de l’adverbe à la machette, bref y a que Iannis qui a parlé : « On ne va plus dans les rucks ! On les agresse en défense ! L’arbitre est nul ! Damien baisse-toi sur les placages ! »
Ben voilà ce n’est pas plus compliqué que ça un bon discours de mi-temps.

Vague souvenir du deuxième tiers temps

Je vais être franc, ce second tiers temps je m’en souviens encore moins bien que le premier. Je crois que grâce aux consignes d’Iannis ça c’est un peu mieux passé.
Pour être honnête vu depuis le talon, les deux périodes se ressemblaient quand même beaucoup : les mecs d’en face continuaient toujours à nous nettoyer très largement au-delà des rucks, à jouer allégrement au sol, à multiplier les écrans et les passages à vide sous le regard bienveillant et attendri de l’arbitre.
Je ne crois pas que quiconque n’est marqué le moindre essai durant cette période. Non, rien à dire, vraiment.

Ah bon y a eu un troisième tiers temps ?

Je vais être franc, la seule chose dont je me souvienne de ce troisième et heureusement dernier tiers temps (enfin je crois qu’il n’y en a pas eu d’autre) c’est que je me suis blessé, au genou, ouais, c’est con hein ? Mais bon c’était presque sur une action, en tout cas le ballon n’était pas bien loin donc c’est un moindre mal.
Et sur le bord de touche qui c’est que je retrouve ? Montagne. Il s’était flingué l’acromiaux en tout début de match, ça m’avait échappé ça aussi dis donc.
5 minutes plus tard c’est Riton qui se fout l’épaule en l’air et qui vient nous rejoindre sur le bas-côté avant de partir en camion de pompier visiter l’hôpital de Thonon.


Mais où Riton a t’il pu ranger son peigne ?

Fred et Alex y allèrent chacun de leur essai scellant ainsi l’issu de la rencontre. Les Babars réduisirent le score sur la toute dernière action du match profitant de notre méconnaissance de la bulle apostolique de Clément VII accordant au comté de Savoie le droit d’effectuer des passages à vide si ceux-ci n’excèdent pas le nombre de cinq au cours d’une même action (le chiffre cinq à été choisi en pieux hommage à Sainte Monique : deux qui la tiennent, trois qui la niquent (2+3 = 5 CQFD)).

Fin du match (il me semble) et donc victoire des Rubygnoles 4 à 2 !!!


C’est qui le mec en bas à droite ?

Man of the match: Léandre

Léandre !! Léandre !! Léandre !! Mon dieu qu’il faisait plaisir à voir jouer le jeune Lélé. Avec son prénom à la Molière, il a commencé tout timide sur l’air de : »Ho ça fait longtemps, je ne sais plus si je saurais encore… » et plus le temps passait, plus le match avançait et plus son sourire carnassier s’épanouissait et plus il se jetait avec entrain et envie dans la bataille, remuait de la viande à tout va, bousculait de la carcasse, découpait de la bidoche. Il nous rejouait Rungis à 4 heures du matin à lui seul.
Bravo Léandre.

Après le match

L’après match, le meilleur moment dans une tournée, surtout après une victoire, le moment où tu peux te ré-hydrater en toute quiétude. L’air est frais, la fin d’après-midi clémente. On fait amis-amis avec nos désormais anciens adversaires. On va même jusqu’à féliciter l’arbitre (de quoi ? mystère). Des pichets de bières circulent, on échange quelques clopes, ça tchatche tranquille… manque juste un peu de meuf mais sinon on n’est pas loin du paradis les gars.
Le plaisir se cache souvent dans les interstices d’un programme.
La douche aussi est bonne (même si ça manque toujours de meuf).
Après la douche, arrive le second moment magique : le buffet apéro. Aaaah incroyable comme une bière (même la douzième) parait toujours être la première après une victoire.

Pour ceux qui s’intéressent au rugby (personnellement je ne connais personne dans ce cas-là) au club-house il passait les trois dernières minutes de la finale de coupe d’Europe, juste ce qu’il faut pour voir la seule initiative de tout le match de teddy Thomas ruiner les espoirs de son équipe (un peu comme Trin-duc avec Toulon quelques semaines plus tôt) et plomber durablement le moral de Jacky Lorenzetti (comme Trin-duc avec la carrière de Galtier).

Dehors, dans la vraie vie, il a commencé à pleuvoir pour ne plus s’arrêter de tout le reste du week-end. Du coup on a rapatrié le buffet au club house pour continuer la réception à l’intérieur avec discours, échange de cadeaux entre président, quelques chansons avant de pouvoir enfin visionner le Roustonramaaaa de la tournée Thonon 2018 !!!!!!
Bon rien à dire de particulier sur Roustonrama, sauf peut-être sur l’acteur là, celui qui fait le chef des montagnards, vous voyez ? Perso je l’ai trouvé très bon. Un jeu simple, sans chichi, à la fois profond et naturel, émouvant, poignant même parfois et il est plutôt sexy le gars… un acteur à suivre.

Les filles du creasy horse

Une activité sportive : Le rafting

Le problème de quand tu joues le samedi c’est que t’as mal partout le dimanche et dimanche y a rafting…

Décidemment je ne m’en lasse pas de ce panoramique…

Bon je vais pas vous mentir, ce coup-ci ce n’est pas que je m’en souvienne pas c’est que j’y suis même pas allé à leur truc. Mais attention c’est pas parce que j’y ai pas foutu les pieds (enfin le genou) que je ne peux pas en parler, au contraire.
Alors le premier truc que m’ont tous dit les gars en revenant c’est : « Y avait de l’eau ».
……
(Je laisse un peu temps que vous puissiez bien vous imprégner de la portée de cette phrase)
….
Hé bien oui les gars au rafting y a de l’eau ! Dingue non ? C’est même un peu le principe du truc. Si y en avait pas on appellerait ça … je sais pas…du trampoline, on poserait le bateau par-terre immobile et on sauterait sur les boudins à pieds joints, un peu comme dans les châteaux gonflables pour les gamins.
On a beau savoir qu’il n’y a pas que des flèches dans l’équipe quand tous les mecs reviennent avec des étoiles dans les yeux d’une activité largement réputée comme aquatique en répétant en boucle « Wouah y avait de l’eau ! » c’est quand même un brin désespérant.

Projet pour le prochain film de Fred

Même Blondasse qui pourtant donne l’impression d’être un peu fufute a insisté lourdement : « Non, mais y avait BEAUCOUP d’eau ! » Tu m’étonnes mon cadet, depuis la veille dix-neuf heure il pleut sans discontinué, c’est le déluge, la mousson à Thonon. En une nuit tout le coin s’est gorgé d’eau, saturé de flotte. Les gars sont partis le matin sous des trombes de pluie et après ça s’étonne qu’il y est de l’eau dans la rivière ! Tu te rends comptes : Y a de l’eau et en plus elle mouille !!!
Un parisien ne devrait jamais dépasser le périf. Au-delà le monde est trop cruel pour lui.

Quatre bateaux, deux équipes

L’autre truc qui revenait souvent sur l’activité c’est qu’en plus de l’eau y avait du Genepi, ah oui et qu’y avait aussi l’équipe de vétéran de la veille dans deux autres bateaux.

  
De l’eau mais pas que !

Donc les mecs non content de nous avoir marché dessus tout le samedi, le lendemain ils essaient de nous noyer, mais bon à priori tout c’est plutôt bien passé : ils avaient l’air encore plus ridicule que nous dans leur tenue de rafting et ils sont tombés sur des skipper peaux de vaches qui leur ont fait faire des trucs de pervers (et vas-y que je te renverse la bateau, et vas-y que je te pousse à la baille….).

Pourquoi on a mis des combis déjà ? Ah oui, l’eau…

 

Un spécialiste du Lâcher la prise

Chez nous LE grand spécialiste des activités sportives, celui qui se réserve, se prépare toute l’année (voir un peu plus) pour ce moment précis du week-end : c’est Manse.
Déjà l’année dernière en quelques tours il avait réinventé le Karting en créant une nouvelle discipline à destination du 3ième âge : The PapaMobile Race. Discipline que chaque centre de karting soucieux d’élargir sa cible de clientèle c’est depuis empressé d’adopter.
C’est donc d’un air décidé que notre farouche Viking a revêtu fièrement sa combinaison néoprène, a couvert son chef d’un casque de guerre en plastique puis, d’un geste ample, s’est noblement saisie de sa pagaie dans le but de perpétuer la geste de ses ancêtres. Bon sang ne saurait mentir, l’accumulation de 30 générations de gènes scandinaves allait bientôt pouvoir s’exprimer, l’arrière-arrière-arrière-petit-fils de Thor et d’Odin (encore un couple gay) s’apprêtait à chevaucher les flots impétueux (avant d’aller piller manoir, violer paysannes et boire de la bière, saperlipopette !).
Malheureusement Manse n’avait pas prévu un truc : c’est que sur un rafting, il faut ramer ! Et en plus ça bouge dis donc, ça l’a rendu tout malade le pauv’, à force de monter, descendre…monter… descendre… c’est vrai que c’est pénible les vagues. Ça plus le froid, finalement ça ne lui a pas plu du tout le Rafting à notre robuste et intrépide guerrier du Nord.
« Tu te rends compte, me confiait-il à son retour, à un moment les moniteurs ont fait stopper les bateaux pour qu’on escalade la berge et nous faire sauter dans l’eau depuis ch’ais pas combien de hauteur !

  • Ah oui dis donc, ça devait être impressionnant,
  • J’en sais rien, je l’ai pas fait, je suis resté dans le bateau, ils m’emmerdent avec leur truc à la con. En plus j’étais dans le bateau de ce con de Tiennav, même pagayer normalement y sait pas y faire, faut qu’il fasse n’importe quoi, à croire qu’il essayait dégommer des poissons avec le tranchant de sa rame. Ah non j’te jure j’en ai ma claque du raftingue. »

Voilà ça c’est du bon sens du ch’nord, ça c’est de l’à-propos ! Bravo Manse, la Scandinavie (plus une bonne partie des pays limitrophes) est fière de toi, saperlipopette !

Quel hypocrite ce Patrick !

Bilan

Voilà, je sais c’est un peu ramassé comme compte-rendu pour un si bon moment mais comme j’ai tendance un peu à perdre … heu comment ont dit déjà…enfin bref voilà …

Point fort de la tournée : Le génépi, indéniablement par rapport au Calva y a pas photo.

Axe d’amélioration : Principalement je dirais mon genou.

Là on a qu’une envie, c’est de se barrer…

Remerciement

Mais quelle belle brochette !

Un énorme merci à Tom et Môme pour l’organisation de cette super tournée (Rod aussi pour être raccord avec la photo). Je vous kiffe les gars (et toi aussi Rod).
Un grand merci aux « anciens » d’être venus jouer et/ou nous supporter : Léandre, Martin, Pipo et bien sûr Alice.
Un message perso à Tiennav pour la nuit passé ensemble et à Fred pour le café/croissant du dimanche matin : Merci les gars vous m’avez, chacun dans votre genre, sauvé la vie sur ce coup-là.
Et enfin un énorme merci à chaque Rubygnoles, grands et petits, pour leur fantastique capacité à faire tant de choses inattendus, souvent profondément débiles mais toujours très drôles.

Bonne été les aminch’, on se revoit en septembre,

 

1 Comment

  1. Anonyme

    Il était temps que je le lise … T extra Dam !

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