Compte-rendu du match du 19 septembre 2020 contre les Voltigeurs

 

Compte-rendu du match du 19 septembre 2020 contre les Voltigeurs

On a l’air bien content, hein ?

Intro :
Et voilà, enfin, on est de retour sur le terrain d’explication, avec nos petits shorts qui nous moulent le boule, nos maillots devenus trop petits à force de faire du gras pendant le confinement, avec nos cardio de mamies fumeuses de gitanes et nos jambes de serins.
La famille Rubygnoles était presque complète manquait 2 ou 3 trois-quarts hypocondriaques et partouzeurs, qui occupent habituellement des postes subalternes et sans trop d’incidence sur le jeu, comme n°10 par exemple.
Bref le monde d’après chez les Rubygnoles ressemble pas mal au monde d’avant, les gestes Alain barrières en plus.

Faites un geste pour Alain

Contexte :
Premier (et peut-être dernier ?) match de la saison contre les Voltigeurs au Haras Lupin.
Temps : Beau
Terrain : Rectangulaire

Les présents :

  • Gros: Sly, Rod, Tibo, Marco, Mark, Saber, JP, François, Fab, Nouille, Mowglie et Chewbaka
  • Demi-gros: Jo, Quentin-Wawrinka, Riton, Alex, Tiennav, Môme et Speedy Gonzales
  • Françoise Dolto: Roland
  • Supporters et trices: Iris, Momette, Sarah, Jeanne, Sasha, Lili, Camille, Mme Gonzales, Bébé Gonzales et la Mowglie familly.

En face : moins nombreux que nous (on a dû leur prêter Mimo et Mark pour faire le nombre) et quasiment pas de gros, ils ressemblaient tous à des trois-quarts.

Le match :
En fait les matchs devrais-je dire. Notre ami et coach Roland ayant passé son été à potasser des bouquins sur l’éducation des enfants retardés, est revenu avec plein de nouvelles idées sur les entrainements avec comme ligne directive principale : « Faire chier les joueurs un maximum dès le début comme ça  après ils me foutront la paix tout le reste de l’année ».
Première idée de génie, on commence par 15 minutes de touché puis on enchaine sur deux fois quarante minutes de jeu presque complet. Presque, car Covid oblige, les mêlés sont remplacés par des « bras cassés ». Alors c’est quoi un « Bras cassé » exactement ? Aucune idée, mais bon on verra bien, ce n’est pas le moment de poser la question à Roland, avec ses nouvelles théories c’est un coup à se taper trois tours de terrain rien que pour l’avoir ouvert, mieux vaut attendre mars ou avril pour poser une question.

Le touché ne s’est pas trop mal passé. C’est quand même un exercice que l’on commence à maitriser.
Le début de match se passe plutôt bien aussi grâce à deux relances depuis les 22 initiées par Quentin, relayées par Jo et conclues l’une par Chewbaka et l’autre par Môme. Oui mais voilà, en face s’ils n’avaient pas de gros ils avaient des jambes et du rugby. Chacun de leur ballon étaient envoyés aux ailes, conservés et repartaient vers l’aile opposé imposant à notre défense un mouvement d’essuie-glace épuisant. Au fur et à mesure du match ils élevaient leur vitesse de jeu et nous on piochait de plus en plus. Ces putains de « bras cassés » (ça y est on a compris ce que c’était) n’étaient pas du tout à notre avantage. Là où une mêlé pose le jeu, ressert les avants, le bras cassé l’accélère et ressert que dalle.

Ok, d’accord, pourquoi pas me diriez-vous, si en défense on a galéré face à une équipe joueuse, sur les phases d’attaque en jouant dans l’axe on leur a marché dessus non ?
Et bien non, pas du tout, impossible d’enchainer devant, on se faisait piquer tous nos ballons dans les rucks. Ils étaient plus coquins, plus rapides, plus technique, plus je ne sais quoi … on n’a pas trouvé la solution. C’est vrai qu’on était en retard au soutien, bon, qu’on libérait mal les ballons, peut-être … c’est con parce qu’en puissance, sur les premiers impacts chaque fois on avançait.
Notre touche n’a pas mal marché et heureusement parce qu’en face ils ont beaucoup joué au pied, histoire de finir de nous faire courir toujours plus (et encore, et encore, toujours courir …).

Ajouté à ça Roland à l’arbitrage appliquant sa nouvelle ligne éducative : Intransigeant avec les Rubygnoles, aveugle avec les Voltigeurs (pour nous apprendre à bien fermer nos gueules) et vous l’aurez compris on a commencé à encaisser des essais en pagaille. Combien ? Personne ne sait vraiment, 10 pour les plus défaitistes, 8 pour d’autres, 22 d’après Roland (pour nous apprendre à bien bien fermer nos gueules), c’est le nombre de 7 qui sera finalement officiellement retenu après discussion, croisement multi-sources et plusieurs bières.

Dans le dernier quart temps Roland abandonna le sifflet pour le confier à un gars qui connaissait à peu près aussi bien les règles que Grenouille (mais qu’on préféra tout de même à l’arbitrage de Roland). Roland profita de ces dernières vingt minutes pour marquer le match de sa classe avec deux superbes gestes : d’abord un en avant dans l’en-but au moment d’aplatir, puis le troisième essai Rugbygnoles qui clôtura le match.

Score final : 7 à 3 pour les Voltigeurs.

 

Bilan, bières et clopes d’après-match :
Petit apéro au soleil devant les vestiaires. Nonobstant qu’il faisait beau, que la bière était fraiche et que ça faisait plaisir de revoir les copains, on avait quand même un peu tous les boules de notre match mais baste restons positif : c’est une défaite qui en appelle d’autres (Si la Covid nous laisse tranquille) !

Jeune of the match : Bonne nouvelle, on a un nouveau Quentin (Wawrinka) parmi nous, ramené par Ménestrel, il a joué n°15 avec efficacité et bonheur. A ne pas confondre avec notre autre Quentin (Rahan, fils de Crau) qui depuis le confinement est revenu à l’état sauvage et vit désormais dans les montagnes de Haute-Savoie vêtu de peaux de bête (où il assomme des sangliers à mains nues).

Vieux of the match : il faut le savoir quand on joue dans l’ouest Parisien on augmente fortement nos chances de récupérer Chewbaka, toujours aussi sympa et surtout toujours aussi fort sur le terrain. Merci beaucoup aussi au renfort Tchoutchou Mexicain.

Le Slibard du match est remis à : …. Roland bien sûr pour son en-avant dans l’en-but sans aucune pression adverse au moment d’aplatir (à moins que ça fasse aussi parti de sa nouvelle méthode pédagogique : « en début de saison non seulement je fais chier mes joueurs mais en plus dés que j’en ai l’occasion je leur pisse dessus pour bien bien bien leur faire fermer leur gueule. »).

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