Compte-rendu du tournoi du 23 novembre 2019 en l’honneur de David Grandin

Compte-rendu du tournoi du 23 novembre 2019 en l’honneur de David Grandin

Contexte : Tournoi de rugby à Saint-Germain en laye organisé par les grognards à la mémoire de David Grandin un rugbyman du cru (et copain de Môme) décédé cet été.
Voilà l’ambiance est posée, si vous pensiez qu’on était là pour déconner et bien c’est raté.

Introduction : Temps de merde et superbe terrain en synthétique, sur le stade en face du centre d’entrainement de nos super potes du PSG, nos frères, nos brothers, nos équivalents du ballon rond j’ai envie de dire. C’est vrai finalement, qu’est-ce qui nous sépare ? Ne sommes-nous pas tous des artistes du sport ? Des show-men en short ? Bref, c’est avec le sentiment de faire partie de la grande famille du sport qu’on s’est fait refoulé à l’entrée du parking du camp des loges pour aller finalement se garer 300 m plus loin dans une contre-allée boueuse.

La retraite ? Nous ? Jamais !!!

 

Les équipes : Le tournoi devait durer toute la journée et voir s’affronter en match de 15 minutes diverses équipes. Je me souviens pas de toute mais de sûr y’avait :

  • L’équipe des Rubygnoles, enfin pas toute l’équipe, on était 11,
  • L’équipe des Voltigeurs, comme nous ils étaient une petit dizaine à peu près,
  • Le RC-Saint-Marcellin (je suis pas sûr du nom), des jeunes venus en nombre,
  • Les maul-blacks, composés essentiellement de gros,
  • Les Grognards of course,
  • Ovalescence : une équipe composée principalement d’autiste et d’asperger. J’ai demandé si avec mon syndrome de Tourette je pouvais postuler. Mon dossier est à l’étude. J’en ai profité pour poser aussi un dossier pour Branchouille, sur un malentendu ça peut passer,
  • Et l’équipe de David Grandin composé d’amis et de proches à lui.

Les joueurs Rubygnoles présent : Roland, Môme, le Grand Tom, Branchouille, Rod, Sly, Mark, Mimosa, Ménestrel, Dam et Blondasse, plus Frank un gars très sympa, copain de Môme, venu nous renforcer.

Premier temps fort du tournoi : La fusion
C’est dorénavant notre point fort, grâce à notre expérience dans le domaine de la fusion/acquisition et le réseau de Môme à Saint-Ger on a eu vite fait de s’acoquiner avec les voltigeurs pour monter a great new team again : Les Voltygnoles !!!
Et pour baptiser cette nouvelle équipe on commence par un défi relevé : match contre les jeunes du RC Saint Pourçin.

  • La composition des Voltygnoles : A l’avant du Rubygnoles, à l’arrière des Voltigeurs,
  • En face : Du jeune, du musculeux, de l’insouciant, du rapide sur les cannes et fort du haut du corps, le cauchemar du joueur quadra (tendance quinqua).

Eh ben … on a gagné !! Et pas qu’un peu ! Genre 3 essais à 1 (en 15 minutes c’est pas mal). Dégouté les petits jeunes ils ont été par l’excellent jeu de main des trois quart Voltigeurs (et par la capacité des avants Rubygnoles à se débarrasser au plus vite du ballon vers les 3/4).
A peine cette victoire digérée (1 heure à se geler sur le bord du terrain dans le froid et les intempéries) et c’était au tour de notre seconde super nouvelle équipe d’entrée en jeu : Les Rubygneurs !! contre les Grognards.
Et là, je vous le donne en mille, re-victoire ! Plus accrochée, moins dans l’évitement, on gagne 1-0 au forceps, en faisant de la résistance sur notre ligne pour pas s’en prendre un sur la dernière action.
Encore une petite heure de cryogénie et re-voilà les Voltygnoles !!! contre les maul-blacks cette fois. Qu’est-ce qu’ils étaient gros ces maul-blacks. On en a pris plein la gueule. On a souffert et on perd mais bon c’est fait, c’est derrière nous.
On se transforme à nouveau en Rubygneurs pour un match contre les … Maul-Black ? Encore !!! Purée c’est pas vrai, la guigne. Rebelote, c’est partie pour une séance supplémentaire de 15 minutes de gros lancés dans la museau et re-défaite.

Second temps fort du tournoi : La saucisse rougaille
Pause midi. Saucisse rougaille et riz trop cuit sous la pluie pour des joueurs transit de froid.
Ça s’égaille de plus en plus. Que ce soit côté Voltigeur ou Rubygnoles, les effectifs s’amenuisent, qui vaincu par le froid, qui blessé ou qui pour aller chez IKEA.
Mais le réseau de Môme est sans limite et on continue à fusionner à qui mieux-mieux pour constituer une équipe et jouer une demi-finale (je crois) contre … les maul-black ! (Encore ????)
Il est possible que l’on ait gagné ce match parce qu’après on en a encore joué un contre l’équipe des amis de David (avec une ambiance un peu de finale, mais s’il faut je me plante complétement et c’est pas du tout ça, mes souvenirs sont très confus).
Bonjour les amis de David. Ou bien ce gars ne connaissait que des mecs balèzes qui courent hyper vite ou bien il y a eu une sélection. Me dite tout de même pas qu’il ne connaissait personne en dessous 100 kg le David ? Qu’il avait pas au moins un ami un peu malingre ?
Bref, en un mot comme en cent, on a perdu. Voilà, je vous passe les détails, ça allait trop vite, trop fort, le stade était contre nous, l’arbitre était gelé, le riz empoisonné, l’issue implacable, l’histoire déjà écrite…

Fin du tournoi : La délivrance
Après une journée passée dans le froid, le vent glacé et sous la pluie qu’est-ce qu’elle était bonne cette douche chaude, si chaude. Et la bière d’après match ? Je crois que je me suis mis à pleurer dans mon gobelet tellement elle faisait du bien.
Au moment de la remise des prix j’étais hyper-raccord au milieu de tous ces gens émues rendant un dernier hommage à David.
« Vous le connaissiez bien ? me demanda ma voisine de foule compatissant devant mon visage baigné de larmes,
– non pas du tout, moi c’est la bière qui me fait pleurer ».

La machine of the Tournoi : Blondasse. Il a plaqué à tour de bras tout le tournoi et le soir il trouve encore l’énergie pour aller à une soirée pyjama. Bravo !!! (Et dimanche : c’est karcher)

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